Si l'érotisme, plus ou moins appuyé, a toujours constitué une partie de l'ADN du giallo, Play Motel évoque davantage un film porno soft pimenté d'un zeste de suspense qu'un thriller parsemé de séquences sexy.
De fait, seuls les fétichistes de chattes velues et de jeux sexuels - toutefois bien ridicules - trouveront leur compte dans ce film réalisé et écrit par Mario Gariazzo dont on préfère les westerns tels que Aquasanta Joe, Dieu pardonne à mon pistolet et surtout Le jour du jugement. Le giallo lui inspire un film assez plat dont l'ambiance est plombée par une musique échappée d'un polar urbain comme si Ubaldo Continiello, son compositeur, s'était trompé de tournage. Ajoutons un Antony Steffen fatigué et un dénouement bâclé, vous aurez alors compris que Play Motel témoigne de l'agonie du giallo que trop de médiocres faiseurs ont, à la fin des années 70, vidé de sa force trouble et de son charme vénéneux, le réduisant à une caractérisation éprouvée (ici les yeux du meurtrier) et à une surenchère érotique. Reste cependant la beauté de Anna Maria Rizzoli dont on peut admirer la plastique dénudée dans une scène qui n'a d'autre but que de la montrer dans le plus simple appareil. Comme c'est le cas de tout le casting féminin d'ailleurs ! (vu le 24.03.19)
De fait, seuls les fétichistes de chattes velues et de jeux sexuels - toutefois bien ridicules - trouveront leur compte dans ce film réalisé et écrit par Mario Gariazzo dont on préfère les westerns tels que Aquasanta Joe, Dieu pardonne à mon pistolet et surtout Le jour du jugement. Le giallo lui inspire un film assez plat dont l'ambiance est plombée par une musique échappée d'un polar urbain comme si Ubaldo Continiello, son compositeur, s'était trompé de tournage. Ajoutons un Antony Steffen fatigué et un dénouement bâclé, vous aurez alors compris que Play Motel témoigne de l'agonie du giallo que trop de médiocres faiseurs ont, à la fin des années 70, vidé de sa force trouble et de son charme vénéneux, le réduisant à une caractérisation éprouvée (ici les yeux du meurtrier) et à une surenchère érotique. Reste cependant la beauté de Anna Maria Rizzoli dont on peut admirer la plastique dénudée dans une scène qui n'a d'autre but que de la montrer dans le plus simple appareil. Comme c'est le cas de tout le casting féminin d'ailleurs ! (vu le 24.03.19)
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