Exploité sous plusieurs titres (La plus longue nuit du diable, La nuit des pétrifiées etc...), Au service du diable témoigne de ces (rares) incursions du cinéma francophone (et belge au cas particulier) dans le domaine de l'horreur.
Et comme souvent, l'atmosphère fascinante rachète la pauvreté des moyens et une interprétation qui, parfois, tire vers le nanar. De fait, l'envoûtement né de décors sinistres, entre réalisme et gothique, pallie un rythme languissant tandis que l'idée de faire incarner les sept péchés capitaux par chacune des victimes de la succube, est plutôt judicieuse. S'il faut attendre le dernier tiers de la pellicule pour voir l'horreur se manifester, cette dernière partie redouble d'inventivité en matière de meurtres graphiques, poussant le film davantage vers Mario Bava que du côté d'un Jean Rollin. La présence de Erika Blanc (Opération peur justement) n'est ainsi peut-être pas étrangère à ce patronage. Désirable et inquiétante, la belle n'a aucun mal à dominer une distribution féminine qui suinte l'érotisme plus que le talent. Plus qu'un Jean Servais au visage figé, Daniel Emilfork, en une petite poignée de scènes, rehausse le film avec cette espèce de préciosité trouble qui n'appartient qu'à lui et ce physique échappé d'une bande dessinée de Philippe Druillet. Bien que Jean Brismée l'ait signé, la paternité d'Au service du diable reste sujet à discussion puisque certains n'hésitent pas à l'attribuer à André Hunebelle, qui apparaît au générique en tant que conseiller technique voire même à Patrice Rohmm, le scénariste et futur réalisateur du délicieux Elsa Fraulein SS ! (vu le 16.03.2019)
Et comme souvent, l'atmosphère fascinante rachète la pauvreté des moyens et une interprétation qui, parfois, tire vers le nanar. De fait, l'envoûtement né de décors sinistres, entre réalisme et gothique, pallie un rythme languissant tandis que l'idée de faire incarner les sept péchés capitaux par chacune des victimes de la succube, est plutôt judicieuse. S'il faut attendre le dernier tiers de la pellicule pour voir l'horreur se manifester, cette dernière partie redouble d'inventivité en matière de meurtres graphiques, poussant le film davantage vers Mario Bava que du côté d'un Jean Rollin. La présence de Erika Blanc (Opération peur justement) n'est ainsi peut-être pas étrangère à ce patronage. Désirable et inquiétante, la belle n'a aucun mal à dominer une distribution féminine qui suinte l'érotisme plus que le talent. Plus qu'un Jean Servais au visage figé, Daniel Emilfork, en une petite poignée de scènes, rehausse le film avec cette espèce de préciosité trouble qui n'appartient qu'à lui et ce physique échappé d'une bande dessinée de Philippe Druillet. Bien que Jean Brismée l'ait signé, la paternité d'Au service du diable reste sujet à discussion puisque certains n'hésitent pas à l'attribuer à André Hunebelle, qui apparaît au générique en tant que conseiller technique voire même à Patrice Rohmm, le scénariste et futur réalisateur du délicieux Elsa Fraulein SS ! (vu le 16.03.2019)
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