Premier volet d'une trilogie baptisée par son auteur, "Films de chambre", que compléteront "Les communiants" (1962) puis "Le silence (1963), "A travers le miroir" est une oeuvre épurée sinon austère où le maître suédois scrute les visages que découpe le très beau noir et blanc de Sven Nykvist.
Dans ce huis-clos métaphysique, tourné sur l'île Faroe, qui deviendra son lieu de prédilection, Bergman questionne sur l'existence de Dieu, à travers la folie de son héroïne qui peu à peu émerge au contact des trois hommes de sa vie auxquels elle est liée par un lien étrange, presque charnel voire incestueux. Malgré sa froideur, le film baigne dans une sensualité refoulée qui lui confère un trouble pouvoir de fascination... (vu le 28.03.2016)
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