"Abattez Django le premier" fait partie de ces petits westerns comme les Italiens en usinaient (encore) à la chaîne au début des années 70 mais qui n'ont même pas le charme des séries B américaines filmées vingt ans plus tôt.
Encore récent, le (sous) genre est déjà à bout de souffle, une mode chassant l'autre. Moins réputé sinon talentueux que d'autres réalisateurs portant le même prénom que lui, Sergio Garrone possède néanmoins une vraie personnalité et son cinéma une certaine identité, malsaine et crapoteuse qui explique pourquoi il sombrera plus tard dans le bis le plus obscur, nazi et érotique, laquelle confère d'ailleurs à un western comme celui-ci un petit charme glauque auquel participe également un manque de moyens évident. Mais, la faute à des personnages inexistants et à une mise en scène qui abuse de zooms approximatifs, cette bobine reste très mineure et guère excitante. Un scénario qui en vaut d'autres (signé Garrone lui-même, comme souvent), quelques sales gueules typiques et la beauté de Krista Nell et de Diana Lorys sauvent ce qui peut l'être de l'ennui... (vu le 17.03.2016)
Encore récent, le (sous) genre est déjà à bout de souffle, une mode chassant l'autre. Moins réputé sinon talentueux que d'autres réalisateurs portant le même prénom que lui, Sergio Garrone possède néanmoins une vraie personnalité et son cinéma une certaine identité, malsaine et crapoteuse qui explique pourquoi il sombrera plus tard dans le bis le plus obscur, nazi et érotique, laquelle confère d'ailleurs à un western comme celui-ci un petit charme glauque auquel participe également un manque de moyens évident. Mais, la faute à des personnages inexistants et à une mise en scène qui abuse de zooms approximatifs, cette bobine reste très mineure et guère excitante. Un scénario qui en vaut d'autres (signé Garrone lui-même, comme souvent), quelques sales gueules typiques et la beauté de Krista Nell et de Diana Lorys sauvent ce qui peut l'être de l'ennui... (vu le 17.03.2016)
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