On aurait tort de réduire la carrière de George Roy Hill à ses seules collaborations avec Paul Newman et Robert Redford ("L'arnaque" etc...) dont les meilleurs films sont ailleurs.
"Abattoir 5" en constitue un bon exemple, lequel peut être considéré comme son chef-d'oeuvre sinon comme son travail le plus ambitieux. Car il en fallait du talent pour adapter le bouquin de Kurt Vonnegut Jr., récit autobiographique où l'auteur révèle le traumatisme qu'il a vécu suite aux bombardements alliés sur la ville de Dresde en 1945 à travers la vie d'une homme qui a le pouvoir de voyager dans le temps. Malgré son titre brutal et son thème, "Abattoir 5" est moins un film de SF qu'une réflexion sur la guerre et son absurdité. Construit comme un puzzle, il peut décevoir, décontenancer même, ne cessant de jongler avec le temps, de multiplier les allers et retours. Mais les images, superbes, les décors dus à Henry Bumstead (qui fait d'ailleurs une courte apparition) et la musique de Glenn Gould créent une ambiance fascinante qui marquent les esprits... (vu le 20.03.2016)
"Abattoir 5" en constitue un bon exemple, lequel peut être considéré comme son chef-d'oeuvre sinon comme son travail le plus ambitieux. Car il en fallait du talent pour adapter le bouquin de Kurt Vonnegut Jr., récit autobiographique où l'auteur révèle le traumatisme qu'il a vécu suite aux bombardements alliés sur la ville de Dresde en 1945 à travers la vie d'une homme qui a le pouvoir de voyager dans le temps. Malgré son titre brutal et son thème, "Abattoir 5" est moins un film de SF qu'une réflexion sur la guerre et son absurdité. Construit comme un puzzle, il peut décevoir, décontenancer même, ne cessant de jongler avec le temps, de multiplier les allers et retours. Mais les images, superbes, les décors dus à Henry Bumstead (qui fait d'ailleurs une courte apparition) et la musique de Glenn Gould créent une ambiance fascinante qui marquent les esprits... (vu le 20.03.2016)
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