Film désenchanté sur la solitude et l'agonie d'un couple, Le chat reste un des meilleurs que Jean Gabin ait tourné à la fin de sa vie, prouvant qu'il méritait mieux que le "cinéma de papa" dans lequel ses détracteurs ont tenu à l'enfermer.
Il faut voir cette scène émouvante où, regardant des chats exécuter des acrobaties en un curieux ballet, il semble ne rien faire, une lueur de tristesse voilant ses yeux lui suffisant en réalité pour exprimer ses sentiments. Rencontre de deux monstres sacrés comme on dit, l'oeuvre adaptée de Simenon, trouve dans ce Courbevoie en plein mutation urbaine le cadre métaphorique d'une histoire d'un tragique banal que souligne la belle partition de Philippe Sarde. Avec une économie de moyens qui laisse aujourd'hui rêveur, Granier-Deferre, qui retrouve Gabin après le succès de La horse, filme ce couple vieillissant qui se déchire mais ne peut pourtant se séparer... (vu le 28.02.2016)
Il faut voir cette scène émouvante où, regardant des chats exécuter des acrobaties en un curieux ballet, il semble ne rien faire, une lueur de tristesse voilant ses yeux lui suffisant en réalité pour exprimer ses sentiments. Rencontre de deux monstres sacrés comme on dit, l'oeuvre adaptée de Simenon, trouve dans ce Courbevoie en plein mutation urbaine le cadre métaphorique d'une histoire d'un tragique banal que souligne la belle partition de Philippe Sarde. Avec une économie de moyens qui laisse aujourd'hui rêveur, Granier-Deferre, qui retrouve Gabin après le succès de La horse, filme ce couple vieillissant qui se déchire mais ne peut pourtant se séparer... (vu le 28.02.2016)
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